Dans son ouvrage "Le Printemps arabe : une manipulation ?" (éd. Max Milo), paru fin 2012, Naoufel Brahimi El Mili, professeur à Sciences-Po Paris, envisage le Qatar comme un relais régional des États-Unis. L'émirat oeuvrerait pour concrétiser la vision américaine de "Grand Moyen-Orient" esquissée par George W. Bush et revisitée par Barack Obama. Le docteur en sciences politiques confie à "Jeune Afrique" son analyse des rapports entre l'émirat et la République algérienne, épargnée par les révolutions de 2011.